Les ravageurs : mieux les connaître pour mieux les gérer

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Dégâts directs ou indirects, impact à court et long terme pour la culture, la lutte contre les ravageurs de la vigne peut représenter un enjeu important en viticulture. Face à la diversité des ravageurs présents sur le vignoble, l'intérêt de raisonner ses stratégies est primordial et peut dans certains cas conduire à une impasse d’intervention plus bénéfique, notamment dans le cas des ravageurs secondaires. Certains ravageurs comme les cochenilles ou les cicadelles vectrices du phytoplasme de la flavescence dorée doivent être surveillés car leurs dégâts ne seront visibles que bien plus tard. En bref, il faut connaître les ravageurs pour mieux les appréhender et pour intervenir le plus pertinemment possible.

Tour d’horizon des ravageurs secondaires de la vigne

Les tordeuses de la vigne, les cicadelles vertes et vectrices du phytoplasme de la flavescence dorée sont des ravageurs de la vigne bien connus des viticulteurs, mais il en existe d’autres qui peuvent occasionner des dégâts plus ponctuels : cicadelles pruineuses, cochenilles, escargots, noctuelles, boarmies ou encore charançons. La lutte contre ces ennemis secondaires doit être raisonnée. De nombreux auxiliaires présents naturellement dans les vignes permettent de maintenir les populations à des niveaux négligeables. Leurs dégâts sont souvent localisés et de faible nuisibilité et ne nécessitent pas d’intervention particulière. Une surveillance accrue est utile pour détecter une multiplication des foyers.

La cicadelle pruineuse est facilement détectable. Dans les grappes, des amas floconneux blancs trahissent sa présence. Elle peut amener une légère dégradation du vin quand elle se trouve en très grand nombre dans la vendange.

Les cochenilles en grand nombre peuvent affaiblir les rameaux en ponctionnant la sève. Si cet aspect demeure peu préoccupant sur une vigne établie, sur une très jeune vigne cela s’avère plus problématique. La gestion des cochenilles, notamment en pépinière, reste essentielle car ces ravageurs peuvent transmettre le virus de l’enroulement ou le virus A de la vigne. Une attention particulière doit être portée sur une parcelle ou des viroses ont été détectées. Une intervention sur cet ennemi ne doit pas être menée à n’importe quel moment. Un traitement n’aura d’effet que s’il est fait sur le stade mobile des cochenilles (stade larvaire). Avant, les pontes sont protégées d’une enveloppe cireuse. Après, les cochenilles sont équipées d’un bouclier relativement hermétique.

Les autres ravageurs cités sont regroupés dans le groupe des mange-bourgeons et réalisent leurs méfaits majoritairement au début du printemps en se nourrissant des jeunes pousses.

Cochenilles du cournouiller sur rameaux d'un plant de vigne
Raisonner les applications pour éviter le bouclier de la cochenille ©CA33
Portrait des ravageurs secondaire de la vigne et stratégies de lutte raisonnées
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